Jean-Marc Loiseau

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Sculpteur sur métaux de récupération

«  La ré-appropriation artistique du métal, le détournement poétique de l’objet est ici orchestré avec poésie, humour et fantaisie … ou comment faire du léger avec du lourd ».

 Né le 13 avril 1950 à Paris 12ème, vit en Bretagne depuis 1979.

 Etudes universitaires à Paris VIII de 1970 à 1976, cinéma et philosophie.

 Nombreuses années dans le bâtiment, rénovation, puis décoration.

 De 1996 à 1998, création de luminaires à partir de métaux de récupération, et début de la sculpture dans le même matériau.

 Sculpteur professionnel depuis 1999.

 Président de l’association régionale « Sculpteurs Bretagne » d’avril 2006 à septembre 2008.

Expositions personnelles ou collectives en Bretagne et ailleurs :

Muzillac, Questembert, Brandérion, Le Guerno, Nantes, Auray (acquisition d’une œuvre par la ville), Noyalo, Vannes, Saint-Brévin, Plouay (deux premiers prix et un troisième prix et acquisition d’une œuvre par la ville), Lanester, Lorient, Noyalo, Sainte-Luce-sur–Loire (deuxième prix), Chéméré, Lannion, Landivisiau, Totness (England), Sarzeau, Festival de la Fontaine aux chevaux à Lanester, St Aignan- de- Grand-Lieu ( 1er prix), La Manufacture de Tabac à Nantes.

« J’utilise comme matière première les métaux de récupération, parce qu’ils ont par définition un vécu et une patine qui se transmettent naturellement à mes sculptures.

La réappropriation artistique me permet de détourner de leur usage conventionnel des objets souvent familiers, mais délaissés, et de leur porter un regard neuf, esthétique et poétique.

La récupération, par ce processus de recyclage qualitatif, permet d’attirer l’attention sur la surconsommation et l’envahissement des déchets qui en découle.

Ce que j’aime dans la « rékup », c’est la relative rapidité de la mise en œuvre, je ne suis pas un bâtisseur de cathédrale. Au départ du processus, l’important est de repérer la pièce inspiratrice, celle qui suscite le désir de création, et là, c’est l’œil qui compte, le regard sélectif posé sur des éléments épars et dévalués. C’est elle qui induit tout le reste, l’arc électrique, la flamme de l’oxycoupeur, la patine finale.

J’utilise le moins de pièces possible, afin de laisser les œuvres « ouvertes »,à la libre interprétation de chacun.

J’essaie de faire du léger avec du lourd, du mouvement avec du raide, de l’humour et parfois de l’élégance avec du post-industriel. »