« Vie sauvage » selon Jean Lebeau

p style= »text-align: justify; »>On voit qu’ils se connaissent et qu’ils s’apprécient !  C’est en effet avec une très grande complicité que Jean-François Retière Maire de Mauves-sur-Loire, Jean-François Cochard Président de Mauves-sur-Arts et Jean Lebeau artiste, ont procédé hier soir au vernissage de la sculpture DUO suivie de l’inauguration de l’exposition au Vallon.

Dans un premier temps, c’est devant les membres de l’association Mauves-sur-Arts et de nombreux invités que les protagonistes ont rappelé la genèse de la sculpture « DUO » née il y a 24 ans sur l’ile Ripoche, sortie tout droit de l’imagination de l’artiste Jean Lebeau. Que de souvenirs à se remémorer ! 

Des sculpteurs habillés en cosmonautes ! 

« Nous organisions pour la première fois un symposium de sculptures sur l’île Ripoche sans vraiment savoir ce que c’était. Les sculpteurs étaient habillés comme des cosmonautes, filmés par les caméras de FR3 que nous avions réussi à faire venir » se souvient Jean-François Retière avec une certaine nostalgie.

27 ans après la sculpture a retrouvé sa commune de naissance après une cure de rajeunissement orchestrée par Jean-François Cochard.

« J’aime Mauves et suis fier et heureux que cette sculpture soit là »  nous confie Jean Lebeau avec une émotion imperceptible.

Jean François Retière confiera  à l’assemblée qu’après réflexion il a décidé avec son équipe municipale de placer la sculpture dans le patio de la mairie, excellent endroit et surtout clin d’oeil aux futurs mariés donnant à l’édile leur consentement …. comme un DUO !

Vie sauvage

L’assemblée s’est ensuite dirigée vers la salle du Vallon où Jean Lebeau expose une vingtaine de ses oeuvres.  A notre arrivée  nous sommes immédiatement saisis par la vie qui emmerge de ces sculptures. Aussi saisissantes les unes que les autres, on a l’impression d’entrer sur leur territoire. On marche à pas lent et sans bruit pour ne pas effrayer l’orang outan, le bélier, l’insecte, le gorille à rouflaquettes, Jaccadie, le chevalier à l’enfant, l’homme à la triste figure, ou encore le condor ou l’homme de glace !

Jean Lebeau nous parle avec passion :

« L’idée avant de germer peut mettre six mois ou plus. Je récupère la matière chez un ferrailleur, au bas de la pile. Pour l’orang outan par exemple, c’est ce qui aujourd’hui sont les pattes arrières qui m’ont donné l’idée de départ de la sculpture. C’est l’oeil qui dessine, comme du modelage. Cà doit rester brut, on ne doit pas fignoler. Comme un humain, la sculpture doit avoir ses défauts. »

Ces oeuvres qui ont pris vie grâce au talent et la passion de l’artiste sont à voir tous les  jours sans modération à la salle du Vallon jusqu’au dimanche 17 avril.