h3 style= »text-align: justify; »>« C’est toujours un plaisir de sculpter »
C’est à l’âge de 8 ans que François Chauvin a commencé la sculpture : Armé d’un tournevis et d’un couteau il sculptait les murs de sa chambre ! Le papier peint, décoré de soldats de l’armée napoléonienne, s’est rempli au fil du temps d’alvéoles. « Par endroit, çà finissait par ressembler aux coteaux de Vouvray, remplis de troglodytes et de caves » s’amuse l’artiste.
Quarante ans ont passé et sa passion pour la sculpture est intacte. « C’est toujours une à deux heures de plaisir par jour, rajoute François. C’est un aller-retour entre faire, tailler, poncer et … regarder, prendre de la distance, voir ce qui est utile pour soi et pour les autres, apprendre à jeter, trier, présenter ».
Tourangeau d’origine et par définition passionné par la Loire par tous ses aspects, pour François, participer à la biennale d’ 1jardin1artiste est presque une évidence. « Il y a pour moi un rapport étroit entre la nature, la sculpture et les jardins, ajoute t-il. Je sculpte dans un jardin, le bois, le tuffeau, que j’affectionne vivent au rythme des saisons, se gorgent d’eau, sèchent, se fendent …«
« Les sculptures prennent corps et vie »
Et déjà de nous révéler en avant-première ce que seront les sculptures qu’il exposera à Bel Air : « Ce sera un parcours en spirale qui va faire passer en trois groupes de sculptures, des sculptures des origines, à plat, sans formes précises, dans lesquelles on peut y retrouver des lettres de langues orientales, des statues anciennes, primitives, des symboles comme des autels, des radeaux …«
Et de poursuivre que le second groupe sera celui des sculptures de l’homme, résolument masculines dans lesquelles on retrouve le sabre ou encore des élévations. Puis de finir par les sculptures de la vie qui commencent à se rapprocher de formes humaines, douces, rondes, organiques.
» En fait c’est un cheminement lent, les sculptures s’incarnent, prennent corps et vie « rajoute le sculpteur.
La pratique de la sculpture, du dessin au pastel et au fusain et des arts martiaux internes sont à l’origine de parenthèses qui prennent une place de plus en plus importante dans une vie professionnelle axée jusqu’à présent sur les Ressources Humaines.
Et de conclure : « Là aussi c’est une manière de créer des liens, de réunir, de partager et j’espère que ce n’est qu’un début « .
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