La 5ème biennale d’1jardin1artiste a tiré sa révérence après deux jours d’exposition et une météo mitigée. Le temps relativement correct samedi s’est dégradé dimanche matin. Mais le Dieu des artistes s’est montré clément et a laissé s’échapper les rayons du soleil au fur et à mesure que s’écoulait la journée, leur laissant une large place au cours de l’après-midi. En terme de fréquentation, la précédente édition a été égalée, les visiteurs étant au moins 2000 à se promener à travers les jardins.
Magnifique, grandiose, majestueux, bluffant, génial ont été les mots les plus entendus ici et là au cours de cette balade bucolique. D’une durée variant de deux à trois heures, elle a mené les visiteurs à la découverte des œuvres aussi belles les unes que les autres. Et je ne peux résister à l’envie de refaire avec vous le parcours pour le moins exceptionnel :
» Nous sommes au Champ de foire. Le renne d’Olwen Gaucher et Aurélien Meyer observe avec convoitise l’âne permettant aux enfants de se promener entre les sculptures de Fodé Bayo. Avec l’initiation à la poterie et la musique jazz d’Os Niglos, la promenade sur cet animal à quatre pattes est l’une des attractions du départ. Après avoir pris le programme au Bar des Arts, direction le Chemin pavé appelé aussi le « mur de Mauves » et sa pente éreintante. A mi-chemin je peux faire une pause en découvrant les sculptures abstraites en granit de Yannick Connan, tortues, diamants ou encore haltères. Un peu plus haut, le lotissement des Coteaux de la Loire héberge Daniel Grison et ses œuvres sur schiste ardoisier comme « La vie est belle », Patrick Chevallier et ses sculptures en argile bluffantes et intrigantes comme « La main au !!! », et encore les majestueuses représentations en bois de Stéphane Dufresne, se fondant dans le paysage.
Les iris bleus de Dom, le parcours en « chemin de croix » imaginé par François Chauvin dans la superbe propriété de Bel Air, les sculptures poétiques de François Tamalet, les œuvres de Bokilo nichées dans les arbres et les pièces en métal d’Olivier Frémont attirent les regards et font la curiosité des nombreux visiteurs.
Une halte devant les photographies de Philippe Caharel dédiées à la Loire , et quelques centaines de mètres plus loin je découvre avec intérêt « l’éclosion » d’Audrey Kimmel et les réalisations d’Anne-Lise Nguyen le tout dans un petit écrin de verdure, visite effectuée au son des musiques jazz-manouche d’Os Niglos, formation musicale présente plusieurs fois sur le parcours.
La balade se poursuit à Veille Cour là où les superbes sculptures en bronze de Francine Toulemonde toisent la Loire semblant la défier du regard. Le temps semble s’être arrêter sur le belvédère où le fleuve s’étire majestueusement sous les rayons du soleil pour le plus grand bonheur des yeux. Ce fleuve on ne le quitte plus de vue en se dirigeant à Saint Clément afin d’y rencontrer Marie-Laure Fourier et ses sculptures en terre ainsi que Christian Duroc sculpteur sur pierre, schiste et marbre, son inséparable pipe à la bouche.
François Bazin-Bidaud accompagné de son chien, face à ses œuvres en fer colorées et très explicites est l’étape suivante, suivie d’Armelle Gaudin et ses réalisations sculpturales en plâtre faisant elles-aussi face à la Loire.
La porte de téléportation d’Alain Carau et de Gaëtan Pichaud et l’entrée dans cet univers spécialement crée pour cette biennale est l’une des attractions du weekend. Savamment préparées, leurs œuvres de grande qualité sont exposées de manière très judicieuses, avec toujours la Loire à flanc de coteau. De nombreuses ardoises permettent aux visiteurs de laisser son impression : un mot, quatre mots, une phrase, une impression, inscriptions très éphémères, effacés outrageusement au fil des heures par les caprices du temps.
Le chemin de Rome et sa descente vertigineuse me conduit à la rencontre de Claudette Baholet et le superbe jardin luxuriant où se cachent ses petits personnages en raku. A quelques marches de là, Dominique Baholet fait face à un mur de mobiles suspendus à des bambous. Après quelques échanges avec Francette, propriétaire des lieux et botaniste avertie, je me dirige dans le jardin d’en face dans lequel Guiro expose ses œuvres, sculptures très élancées semblant fendre l’air.
La jardin suivant abrite en son sein les mosaïques de Claire Lamour, qui se marient très judicieusement avec le mur sur lequel elles ont pris attache.
J’ai marché 3,5 kilomètres, je suis un peu fatigué mais tellement heureux de ce que j’ai vu après avoir croisé et suivi des centaines de personnes, toutes aussi ravies les unes que les autres.
Il est temps de retourner au Champ de foire où j’enfonce un clou de tapissier dans une buche. Ce clou sera la preuve de mon passage à Mauves.
J’espère que dans deux ans, les organisateurs auront deux buches et beaucoup plus de clous, signe évident d’un nouveau succès garanti. Et vous pourrez compter sur moi pour en faire de la publicité, car c’est promis, je reviendrai. »
Prochainement sera disponible sur ce site un reportage photo complet sur cette manifestation.
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Elisabeth et Roland 11 juin 2012, 22 h 10 min
C’est la première fois que nous allions à Mauves pour cette manifestation.
Nous avons été enchantés : le mariage jardins-sculptures est une sacrée idée.
Dans ces magnifiques lieux : les sculptures prennent vie.
Merci aux nombreux propriétaires, en espérant que nous n’avons pas trop abîmé leurs jardins ( à cause de la pluie )
Tous les artistes se sont montrés très accueillants.
Nous avions l’impression d’être chez NOUS !!
Et une petite collation à l’arrivée( avec un petit air de musique ) : merci à tous les bénévoles
Elisabeth et Roland – Bouguenais 44
Claude et François - St Herblain 8 juillet 2012, 10 h 19 min
Cette nouvelle édition était absolument magnifique, dans des lieux magiques de beauté et nous avons passé deux journées dans ces lieux. Les artistes très disponibles sont venus spontanément vers nous pour nous expliquer leur travail.
Très beau WE. A renouveler. A bientôt
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