François Bazin-Bidaud – Sculpteur métal

Tout va très bien madame la Marquise

« Mon premier poste à souder m’a offert la magie, la liberté »

C’est en 1962 que François Bazin-Bidaud, originaire d’Orléans, découvre les Beaux-Arts de Rouen. C’est également dans cet établissement qu’il rencontre Nicole qui deviendra sa femme quelques temps plus tard. Rapidement naît Valérie. L’arrivée de cette enfant oblige les Bidaud à travailler et obtenir des revenus fixes. François exerce donc comme professeur d’arts plastiques au Havre. Mais cet homme, au parcours atypique en mal de création, laissera assez vite tomber cette activité pour créer sa propre entreprise artisanale de meubles peints employant jusqu’à quinze personnes. Il expose en France, en Europe, au Japon, au Koweit.

Mais cette vie trépidante n’est pas la sienne. Il se remet à la sculpture tout comme sa femme s’est remise à la peinture. Son poste à souder, offert par ses enfants, lui permet de découvrir la magie et la liberté. Après avoir travaillé le bois sous forme d’assemblage,  François découvre cette « matière extraordinaire » qu’est le métal. « D’une tôle plate et neuve et d’un dessin, précise t-il, naissent des volumes décalés ».

« On est armé, on mène un combat, martèle François, bardé de cuir, de gants, de lunettes, et on s’attaque à ces tôles en deux dimensions, afin de leur donner une sensation de volume ».

« L’éclair de l’arc m’enivre »

Car François est un créateur, un artiste, même si sa modestie ne l’incite pas à employer ce mot. Il se définit tout simplement comme sculpteur métal. Il choisit ses thèmes

Lupanar

de façon aléatoire, en fonction de son état d’esprit du moment, mais quelque soit l’œuvre réalisée, elle dégage toujours une poésie certaine.

« J’ai un évident besoin de me confronter à la matière, dit-il en véritable passionné, les gerbes d’étincelles me stimulent, l’éclair de l’arc m’enivre. Lorsque la sensation de « définitif » s’installe, je laisse alors au spectateur le plaisir de s’approprier l’œuvre avec sa propre personnalité, sa culture et son passé ».

Cette passion qui lui procure beaucoup de plaisir et de bonheur qu’il veut faire partager va le mener sur les routes de France, exposant à Rouen, au Havre, dans le Midi, ou encore au festival des Arts Singuliers à Banne.

Avec sa femme Nicole, artiste peinte, et sa fille Valérie, sculpteur, l’art a encore de beaux jours devant lui dans la famille Bidaud.

Ayant fait valoir ses droits à la retraite depuis une dizaine d’années, le jeune septuagénaire s’est retiré au pays des Trois Rivières, plus précisément à Plessé (Loire-Atlantique).

Plus d’informations ICI sur François Bazin-Bidaud.