Depuis mon enfance et grâce à ma Maman, je me suis intéressé aux arts plastiques.
Méconnaissant ma capacité à créer, j’ai regardé et admiré le travail des peintres classiques. Puis par leur spontanéité et leur aisance, les impressionnistes m’ont attiré vers eux et ils ont toujours ma préférence. C’est tardivement et par hasard que j’ai commencé la sculpture, probablement à cause de cette troisième dimension, pour gommer le coté factice du dessin, celui de l’ombre portée par la lumière. Dans un tableau, cette lumière est l’oeuvre de l’artiste peintre. Le sculpteur, lui doit être modeste car rien n’est illusoire dans son travail. Ce sont les lignes, les surfaces et l’agencement des formes qu’il aura modelés, qui vont refléter la lumière environnante. Elles vont capter cette lumière pour attirer le regard et susciter l’imagination. Autodidacte, mes aspirations, fils conducteur de l’inspiration, vont aux corps et aux visages, plutôt ceux des femmes par la tendresse de leurs courbes. J’ai eu la chance de travailler avec Claude BERTRAND (sculpteur à Mazières en Gâtine) qui m’appris le plaisir de créer des formes en dialoguant avec la matière.
Alors maintenant je peux parler de « plasticité » car j’ai découvert le toucher sur cette matière qui a ce coté tridimensionnel, concret et sensuel.