Speaker Category : Artistes 2016

Un mouton noir parmi les sculpteurs!
Paul Robin artiste peintre depuis 1995 (Abstrait branche figurative).
Plusieurs expériences pluridisciplinaires, avec musiciens, troupes de théâtre ; et en première pour Mauves sur Loire avec mon complice Fred’ Nobili sculpteur de son état.

Venez profiter des instants Privilégiés que propose 1 Jardin 1 artiste pour assister à la naissance d’œuvres, échanger vos impressions avec les artistes et les questionner sur leur travail.
Pour ce qui nous concerne il s’agira d’un travail commun au « tours par tours » : chaque artiste s’inspirant du travail de l’autre pour faire évoluer l’ouvrage. Le départ se faisant à l’improvisation pure et sans filet!

Poésie : Ecrire sur tout et surtout écrire

Yves Moulet écrit de la poésie depuis les années 70, Il écrit, grave  et frappe à la marque sur bâtons, bûchettes et autres supports les textes qu’il écrit. Ses œuvres présentent une particularité esthétique personnelle.

Graver, sculpter, tailler,faire pénétrer la lumière au cœur des matières. Avec comme compagnons le soleil une équerre et l’œil.

Ce sont des mondes d’objets singuliers qui peuplent le travail d’Emmanuelle Boccou. Les histoires particulières de ces compagnons du quotidien, inertes, deviennent l’incarnation de son âme, lorsque l’artiste choisit de les faire cohabiter dans ses installations.

Ici une machine à coudre mécanique devenue instrument de musique, là, un tambour de machine à laver transformé en boule à facettes miroitantes; Des bobines super 8, encore et encore, des rabots, des portes de placard; Au hasard un prie dieu, et bien plus. Toujours ses objets s’amoncellent et s’imbriquent à mesure que l’artiste les glanes, ou quand elle les re-découvre.

Ses choix modestes sont le plus souvent guidés par l’instinct, le geste et le symbole. Toujours fuyant, c’est à dire que l’artiste revendique rarement l’intention de faire œuvre, le travail d’Emmanuelle Boccou est aussi empli de poésie, et de la finesse que l’on doit à sa douceur et ses élans vers les autres. Hétéroclite donc, c’est surtout la générosité de ce dernier qui nous touche, celle que l’on saisie dés que l’on aperçoit le travail, mais aussi cette pulsion qui pousse l’artiste à toujours s’aventurer vers de nouveaux médiums et de nouveaux travaux.

La démarche d’Emmanuelle Boccou est ainsi telle le bourgeon qui donne naissance à la fleur, comme l’abeille qui pollenise celle-ci, et comme l’arbre et le fruit. C’est ce travail du vivant, qui semble exister de lui même, celui qui repose cependant sur la minutie et la précision de sa mécanique.

Xavier Cormier

Mon travail touche de près et de loin ce qui concerne les rapports de l’homme à la construction et à l’habitat.

Pourquoi la cuisson raku : … Mais pour avoir les pieds noirs
Pourquoi ces postures en équilibre instable : parce que la vie ne tient qu’à un fil
Pourquoi des baigneuses : parce que l’eau est indispensable à l’existence
Pourquoi ces petits pois sur leurs habits : parce que l’on a toujours un petit pois chez soi
Et pourquoi elles rient tout le temps : pour t’émouvoir et te donner envie de rire

Ma série de sculpture repose sur la démarche d’utiliser un objet complet comme matière première à la sculpture, une fois l’objet choisi je le déconstruis et le rassemble autour d’une nouvelle forme donnée par la torsion de ses composantes.
Ma série est composée de 10 sculptures appelées « les dix torsions ».

Quand j’étais petit j’accumulais des tas d’objets et je déclarais que je construisais des pronosteres ; le mot est resté.

Quelques années plus tard j’ai retrouvé ce sens des sculptures – constructions.
J’ai d’abord fabriqué en bois et ensuite en bois métal ; enfin sur les conseils éclairés d’un environnement artistique on me guida sur le tout métal qui brille. LES PRONOSTERES sont numérotés en chiffres romains et ne représentent rien.
Ils sont l’aboutissement momentané de la pensée du créateur (moi).

 

J’ai exposé dans les lieux suivants :
– Garage Moderne – Bordeaux
– Galerie Rosema – Bordeaux
– Salle culturelle – Targon

J’aime l’art en général et le Land Art ainsi que l’Art Brut en particulier .
J’ai un atelier dans les Deux-Sèvres ou je pratique sans retenue la sculpture à la tronçonneuse.
Mes objets sont des supports de rêves ou des projets utopiques non concrétisés parfois dotés d’une once d’humour.
Voilà visiteur maintenant il faut PRENDRE LE TEMPS de savourer regarder voir et merci de m’avoir lu jusqu’au bout.

Qualifié de « touche à tout » je mélange les matières et les univers, de la sculpture à la peinture, j’aime intégrer la nature à mes installations.

Du temps de la préhistoire, l’homme ramassa une pierre; elle était terne, rugueuse, indéfinie. Il la lança contre le sol. Elle se cassa, un éclat étincela, profond et pur, lumineux. Elle devint éternelle, vivante et la compagne de l’homme. Elle traversa l’antiquité, le moyen-âge, la renaissance. Aujourd’hui la pierre est toujours vivante; par sa beauté, elle reste présente dans notre environnement sur lequel elle me permet de poser un regard concupiscent.

L’animisme, la nature, la symbolique totémique et sa représentation humaine et mystique, fondent l’ensemble de mon travail actuel. La recherche d’harmonie et de raffinement est aussi très présente dans mes créations, et significative de mon approche technique et sophistiquée de la réalisation. Mon autre moitié révèle une nature plus brute et impulsive, propice au rêve et à l’intuition… Mêlant les genres j’aime créer des hybrides improbables et fantasmagoriques m’invitant aux frontières de l’inspiration et de l’acte libérateur.

En tant que sculpteur, la maîtrise de la fonderie d’art (acquise durant 3 années dans la fonderie Lalloz) me permet de réaliser mes propres bronzes, et d’expérimenter de nouvelles techniques créatives en associant le bronze en cire direct a d’autres matériaux (pierre, bois,…)

 

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J’exerce une distorsion des temps, mélangeant nos mémoires ancestrales, apposant à cette roche brute des images parcellaires humaines ou pré humaines, par des jeux de contrastes entre matière brute et douceur des corps, entre ombre et lumière, en taille comme en dessin.

Ma démarche artistique est  engagée sur les espaces habités par l’homme  (écoumène). Elle s’enrichi de rencontres et d’échanges avec d’autres disciplines telles que : géographie, botanique,…

Ma démarche artistique est  engagée sur les espaces habités par l’homme  (écoumène). Elle s’enrichi de rencontres et d’échanges avec d’autres disciplines telles que : géographie, botanique,…

Né en Inde du sud, à Mamallapuram, Seenu grandit au milieu des blocs de granit sculptés du 7eme siècle. Il est fasciné par le travail de sculpteur, si particulier dans ce village, qui perpétue les traditions dans ce domaine.
Venant d’une famille de pêcheurs, Seenu devait comme de coutume, suivre les pas de son père.
Mais il a l’opportunité de rentrer à l’école de sculpture traditionnelle de Mamallapuram.
En 1997, après 8 ans d’étude, il obtient son diplôme.
Il commence à travailler avec l’un de ses professeurs, mais veut vite prendre son envol, et après un an, ouvre son propre atelier-galerie.

Marié à une française, Seenu arrive en France début 2005, il est vite conquis par la Bretagne, où il retrouve un peu les rochers de granit de sa région.
Nourri de la richesse de son expérience passée et de la découverte de la culture occidentale, Seenu prend un nouveau chemin artistique.

Il participe au symposium de sculpture de Tregastel en 2006, ou il découvre le travail monumental et le granit rose qu’il affectionne particulierement. Vient alors le symposium de Perros Guirrec en 2007, et la Vallée des Saints de 2009 à aujourd’hui, ou son art peut s’exprimer sur des blocs de granit de 4 m.

Seenu a son atelier à Ploezal où le granit, le marbre, la serpentine et toutes les pierres qui l’inspirent, se modelent sous son burin, prennant des formes douces et harmonieuses.

«la vie m’apprend toujours un peu plus, mes valeurs sont le respect, la discipline et la concentration. Je sculpte au grés de mes envies, j’aime apporter du plaisir aux gens par le fruit de mon travail ».

Sculpteur Autodidacte, né en 1970, Philippe Roy se découvre à l’âge de 15 ans, une passion pour retranscrire ses émotions en volumes, en matières… avec principalement un travail de taille dans le tuffeau et le béton cellulaire.

Puis la rencontre avec l’argile l’amène à un travail plus figuratif…

En 1992, les matériaux composites, les résines et plus particulièrement les techniques de moulage l’aident à aller plus loin dans la création de son univers qui s’oriente déjà sur le support du totem…

De nombreux voyages en milieu désertique lui permettront de puiser l’inspiration dans l’univers des traces qu’il y rencontre et le fascine :
traces du vent, de l’homme , d’insectes, géologique, empreinte du temps.

Ses connaissances en moulage lui permettent de s’inspirer de ces textures de ces messages pour les retranscrire sur ses supports.

En 2008, Philippe Roy dompte le béton, il le rencontrera lors de la réhabilitation d’une maison..

Un nouvel univers s’ouvre à lui, avec une énergie de présenter un travail plus construit et s’orientant très rapidement sur des pièces monumentales.

2014, Les sphères rentrent dans la danse….accompagnées du travail de l’inox.

Il ancre son travail dans l’énergie du sol et recherche l’élévation…tentant de rassembler tous les éléments, jouant l’interface entre le sol et le ciel.

Travail de paradoxe, Philippe Roy sensibilise les regards primaires et avertis, à s’étonner de la légèreté d’une matière lourde, de la chaleur d’une matière froide, de la finesse d’une matière brute….

Il joue… Déstructurant nos certitudes, nous surprenant par le choix de ses matières, et de ses volumes.

Il nous emmène Dans son univers d’élégance et de force.

Mon travail est libre et instinctif et privilégie l’emploi de matériaux de recyclage. Mes personnages – humains ou bestioles – évoquent le mouvement, la danse, l’énergie, la vie, la couleur et semblent tous un brin décalés voire déjantés.

Sculpteur figuratif, fabuliste, toujours en quête d’expressivité, ses oeuvres sont porteuses d’une empreinte onirique.
Ouvrageant avec invention, ferveur et doigté, il souhaite que ses sujets opèrent par eux mêmes un travail de communication qui ouvre l’art au plus grand nombre.
Ce faisant, il affirme que l’artiste se situe invariablement dans une filiation plus grande que lui-même et son oeuvre

Dom

Mon travail est lié au livre illustré, à l’écriture. Il s’exprime à travers toiles, bois peints, girouettes, sculptures.

Je viens du milieu du livre : l’imprimerie dans les années 70/80 puis l’enluminure et la calligraphie dans les années 90. Ce sont mes bases « techniques ». Les modèles d’inspiration viennent non seulement des livres illustrés, des livres objets, des livres musicaux, des manuscrits médiévaux, des BDs, mais aussi de la musique avec les pochettes de disques où graphisme et illustration tiennent une place importante. Ma motivation artistique, c’est la poésie que j’écris et qui s’invite, à travers un alphabet imaginaire, une calligraphie personnelle, sur chacun de mes travaux.

J’utilise la technique ancestrale du crochet appliquée au fil métal fin et réalise sculptures, toiles sculptées, objets, bijoux contemporains en maille métal. Le fil métal ramène à l’aspect minimal de la structure.
Compressée, distendue, sur-crochetée, la maille métal pourra être tissée, brodée, s’ouvrant ainsi à d’autres champs.
Mon travail explore les modes de (re)présentation du corps, un état de corps (a)perçu à saisir au coeur de la maille métal.
Entre circulation, déchirement, tension, relâchement…

JBJ

BIOGRAPHIE
Mes activités diverses ont toujours ce même fil conducteur qu’est la sculpture.
En effet je pratique cet art depuis mon enfance ou tout a commencé par un apprentissage dans l’ornementation du meuble suivi de perfectionnement dans plusieurs entreprises.
Je m’installe et les portes s’ouvrent : toujours dans l’ornementation du meuble, puis la restauration de sculptures, fabrication de souvenirs, travaux personnalisés, commandes spéciales (personnalités, associations, etc…), et surtout la création, les oeuvres d’art.
Celles ci me conduisent dans les salons d’art, galeries et autres expositions me faisant bien sûr bénéficier de la reconnaissance de jurys et publics.
J’ouvre mon atelier au « amoureux du bois » pour qu’ils puissent découvrir, s’initier, se perfectionner à la sculpture sur bois en loisirs ou bien dans le cadre de la formation professionnelle.
Depuis quelques années je pratique la sculpture à la tronçonneuse pour des réalisations de sculptures monumentales.
Sculpter, c’est une façon d’être devant la matière.

DÉMARCHE
Le mot sculpture, évoque la beauté des formes et la chaleur de la substance.
Le bois est une matière vivante, à la diversité infinie, qui sait faire naître des passions et guider les mains des plus habiles vers la vérité des volumes et la chair des textures.
Entre le bois et moi, il existe un lien profond.
Je puise sans compter dans mes souvenirs d’enfance et d’adolescence nourris de légendes, d’histoires fantastiques et de rêves du monde, mais aussi dans l’inépuisable thématique de la féminité.
Je privilégie l’esthétisme et ne l’abandonne jamais.
Les visages, même difformes restent sages, sereins et apaisants.
Les lignes courbes et droites, se marient harmonieusement pour s’élancer dans l’espace ou plonger dans les abysses, tous lieux ou je trouve le désir et la force de créer.

Très jeune, j’ai commencé le travail du Bois par la marqueterie. Ensuite je me suis imité à la sculpture, bas-relief, puis statuaire. Par la suite, j’ai rencontré le maître des Antanas Mancy, ce sculpteur de renom m’a donné l’envie de me personnaliser, de laisser libre cours aux mouvements créatifs.

Chacune de mes œuvres est une parcelle de bonheur authentique, de liberté abandonnée, capter la magie du mouvement au moment précis où il devient beau à l’infini. C’est un geste qui, sans retenue, va se perdre dans le regard du public- peut être un don ou ma réelle personnalité.

Né dans une famille d’artiste, depuis 3 générations, sculpteurs – fondeurs de bronze dans mon pays d’origine le Burkina Faso et dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Depuis quelques années, je partage mon Art en Afrique et au delà des frontières.

Participation à de nombreuses expositions dans différents pays d’Europe et en Afrique, je fais 6 mois ici et 6 mois là-bas.

Je travaille la technique ancestrale de la cire d’abeille, le moulage en argile, le coulage de bronze, jusqu’à la finition.

Après une formation de sculpteur ornemaniste sur bois . J’ai créé mon atelier en 1993 à  Breuil Magné  en Charente maritime . Je travaille le bois mais également la pierre et la terre.je réalise des sculptures pour les particuliers sur commande. Je répond également aux demandes des collectivités, Dernièrement, j’ai créé un manège en bois pour la ville de Château d’Oléron, Je suis intervenu sur la construction de la frégate l’Hermione et je réalise un manège sur  le chantier avec comme thème  les figures de proue au XVIII . Très souvent, je participe à des symposiums de sculpture nationaux et internationaux. J’aime aussi partager mon travail en animant des ateliers et en donnant des cours
adresse de l’atelier :
15 rue de l’église
17870  Breuil magné
tel : 06 98 35 82 75

Après quelques années de travail en tant qu’architecte, je me suis rapprochée d’une création plus immédiate, plus concrète. La terre, avec ses différentes textures, ses différentes couleurs, se laisse transformer et peut traduire avec précision et délicatesse ce que nous désirons présenter.
Habitant à Mauves depuis 2013, j’ai créé l’Atelier de Philocalie – Qui aime la beauté – en 2015.
Mes sources d’inspirations sont la nature, les animaux et plus encore, les hommes et leurs émotions, leurs activités…
La joie de contempler la beauté, la joie de la révéler et de chercher à l’offrir me guident.

La terre, le feu, le minéral, présents depuis la nuit des temps.
Matière première, première matière de l’homme pour dire et pour comprendre.
Accompagnée du plaisir de pétrir, de tailler, Michèle Charron-Wolf part à la recherche de ce qui est en l’Homme, archaïque, exotique, lointain et pourtant si proche.
Elle tente de raconter le silence et le mystère peut-être…

Michèle Charron-Wolf vit et travaille en Bretagne depuis les années 70.
Née en 1954. Après un passage dans les arts appliqués au textile, elle en vient très vite au volume.
Elle va depuis lors pratiquer la sculpture, parallèlement à une activité de restauration d’objets d’art. Aujourd’hui elle se consacre entièrement à sa création, qui naît de la terre brute. Les arts du feu lui ayant permis de découvrir son mode d’expression.

 

 

« Les Naturellement Bronzes » : Au hasard des promenades, voyages et excursions, j’ai accumulé tout un tas d’objets : graines, os, racines, galets, c’est ma source d’inspiration pour raconter mes petites histoires, je puise dans la nature les éléments qui me manque, je les assemble et les transforme en bronze. le-fragile-equilibre-de-la-nature_1-8

LE FRAGILE EQUILIBRE DE LA NATURE 1/8
69 cm x 44cm x 26 cm
Série : « Naturellement bronze »
Empreintes bronze de souche d’orme, tige de glycine et racine de houx.

Au départ il y a les matières, celles du sol sur lequel je me déplace . Et chez moi ,c’est le pays de la roche pourprée qu’est le schiste , mais aussi celui du fer qui nous attire et nous retient en Brocéliande…Voilà où sont mes racines, une contrée propice au rève et au voyage .

Ensuite il y a le plaisir, celui de se confronter à la fragilité de la pierre, à la maléabilité du métal , au froid et au chaud, le plaisir de découvrir , de se découvrir, et celui de montrer qui arrive en dernier ,initiateur de rencontres et de voyages…

Le travail de sculpture se fait en taille directe étant donné la fragilité du schiste, c’est lui qui guide mes mains, il contient déjà ce que je vais lui faire dire, je ne suis qu’un révélateur.
Le travail du métal vient souvent en deuxième position, le bruit est différent, l’odeur n’est plus la même, le fer accompagne le schiste , le soutient, et parfois une petite note de bronze vient servir d’élégance.

Claudette BAHOLET se consacre depuis plus de vingt ans à la sculpture et au modelage, après quelques incursions dans le domaine de la peinture.
Après une vie professionnelle dans le domaine de la santé, elle a ouvert son propre atelier en 2009.
La terre comme matériau de prédilection, lui sert maintenant de support à son inspiration. Visages, longues femmes effilées, hommes en attente, pensifs, tourmentés…
Ses créations, issues de ses rêves et de son imagination, ne sont jamais neutres.
La personne, l’humain… se montre ainsi au travers de son travail, avec souvent, en ligne directrice, la représentation de personnages. Depuis peu des formes nouvelles émergent.
Elle a choisie la terre pour sa plasticité mais aussi pour l’art du feu au travers duquel elle expérimente sans cesse différentes techniques (raku traditionnel, raku nu, cuissons en fosse…)

– La technique du raku : technique asiatique où les pièces, après une première appelée biscuitage, sont cuites à basse température (950°) dans un four à gaz. Sorties incandescentes, elles sont enfumées dans de la sciure, des copeaux…Le choc thermique provoque les craquelures caractéristiques de cette technique. L’enfumage permet de jouer sur les couleurs, les brillances et les matités.
– Les cuissons en fosse : Après le biscuitage, les pièces sont enveloppées dans différents matériaux (minéraux, végétaux…). Posées dans une fosse entre des couches de bois elles sont cuites durant plusieurs heures. Une fois refroidies, les pièces laissent apparaître leurs couleurs et leurs noirs.

Ces techniques de cuisson donnent à ses sculptures des patines colorées tendres ou au contraire des aspects de matières brutes et sauvages. Les aléas et le mystère de cet art sont toujours une source de plaisir et de découverte.
La partie technique du travail ne prend jamais le pas sur la partie créative, mais les deux existent en complémentarité.
Il est essentiel pour Claudette d’être dans une démarche de création, de renouvellement et de changement pour explorer toutes les possibilités de la terre, matière plastique et vivante