La sculpture commence en se laissant attirer par la beauté du monde pour en refléter quelque chose et en créer à son tour. Une vie proche de la nature me permet d’entrer dans un temps plus contemplatif, et de m’émerveiller de l’oiseau, de l’arbre, du chat qui passe. Pour l’humain, souvent dans sa féminité, je tente de faire passer un peu de l’âme qui l’anime, du mouvement qui l’habite, dans une dimension poétique.
Je travaille surtout la terre, matière si simple mais dont la potentialité est grande, par sa souplesse, sa prise en mains directe sans qu’il y ait toujours médiation d’outil. La matière a cette capacité d’exprimer aussi du spirituel, de la profondeur, du rêve.