Depuis mon enfance et grâce à ma Maman, je me suis intéressé aux arts plastiques.
Méconnaissant ma capacité à créer, j’ai regardé et admiré le travail des peintres classiques. Puis par leur spontanéité et leur aisance, les impressionnistes m’ont attiré vers eux et ils ont toujours ma préférence. C’est tardivement et par hasard que j’ai commencé la sculpture, probablement à cause de cette troisième dimension, pour gommer le coté factice du dessin, celui de l’ombre portée par la lumière. Dans un tableau, cette lumière est l’oeuvre de l’artiste peintre. Le sculpteur, lui doit être modeste car rien n’est illusoire dans son travail. Ce sont les lignes, les surfaces et l’agencement des formes qu’il aura modelés, qui vont refléter la lumière environnante. Elles vont capter cette lumière pour attirer le regard et susciter l’imagination. Autodidacte, mes aspirations, fils conducteur de l’inspiration, vont aux corps et aux visages, plutôt ceux des femmes par la tendresse de leurs courbes. J’ai eu la chance de travailler avec Claude BERTRAND (sculpteur à Mazières en Gâtine) qui m’appris le plaisir de créer des formes en dialoguant avec la matière.
Alors maintenant je peux parler de « plasticité » car j’ai découvert le toucher sur cette matière qui a ce coté tridimensionnel, concret et sensuel.

Breizhelle

Le Pénitent

Parler de mes sculptures ? … C’est toujours bien compliqué !
On pourrait dire que, pour raconter mes histoires (car, pour ceux qui me connaissent, j’ai toujours une histoire à raconter), je découpe de la tôle, je la soude, la tords, la peins ; bref j’essaye de créer du volume avec des éléments plats !
Mais en réalité, c’est aux gens, s’ils le souhaitent de trouver leur propre explication à mes sculptures ; à chacun de se faire un scénario et d’en tirer sa propre interprétation.
En ce qui me concerne, mon rôle s’arrête lorsque j’atteins cet équilibre entre l’idée de départ et l’état du moment ?
C’est l’instant où ma sculpture m’échappe, qu’elle semble ne plus m’appartenir… Et alors, à mon tour de recevoir, de redécouvrir mon travail à travers le regard de l’autre.
Et ça, c’est une vraie récompense !

Amour d’arbre

Bourrasque

J’aime travailler le corps, les lignes courbes d’une façon assez abstraite.
Je travaille de plus en plus en impro sans réfléchir en me laissant guider par mes émotions.

Je me présente comme un sculpteur « surtout, sur tout ».
Ma personnalité, dit-on, est riche et authentique.
Élève à l’École des Beaux-Arts de Damas, j’obtiens ma maîtrise d’Arts Plastiques en sculpture en 2000, suivi d’un diplôme d’études supérieures en 2002 (BAC S +5).
Après une expérience artistique de douze années en Syrie, mon univers s’ouvre vers la France et l’Inde. Je m’installe près de Nantes en 2005, et monte des ateliers de sculpture et de fonderie avec Sylviane Courgeau.
Dans ces ateliers, stages et apprentissages sont ouverts pour partager et transmettre le savoir-faire.
On me présente comme un sculpteur « monumental » car j’aime penser à cette échelle pour que mes sculptures incarnent et cristallisent les instants clefs.
Mon défi est d’exaucer des rêves en volume, de révéler que tout est possible en réalisant des projets sur mesure.
L’idée surgit d’abord, la forme s’impose et la matière suit tout en respectant son caractère et l’environnement.
L’important est de partager la beauté des formes, réalisée à travers différentes matières : l’argile, le plâtre, le bois, la résine, le bronze d’art, le métal, le marbre et le granit…
Même si je peux en dévoiler les secrets, j’aime que mes œuvres s’expriment avant que je n’en parle, selon cette citation arabe « autant la vue est large, … les mots sont étroits ».

Travail du trait de la ligne entre dessin cousu au fil sur des textiles recyclés tramés (tulle, filets, …), sculpture, peinture jusqu’à la performance sous forme de scénographie in situ.

Depuis très longtemps, attiré par les matières comme l’argile fine ou chamottée, la pierre, le béton cellulaire, le métal et aussi le pastel sec ainsi que l’huile et l’acrylique.
Grace à elles j’exprime mes sentiments, mes forces et faiblesses.
J’ai eu la chance d’avoir un professeur particulier Robert Duperray, peintre sculpteur, mon grand-père.
Il m’a donné l’envie de rêver, d’imaginer et de transcrire avec mes mains tout ce que je ressentais suivant les matières utilisées.

La terre, matériau si élémentaire de notre monde, peut dans sa simplicité, sa souplesse et même sa finesse, être travaillée très librement pour révéler quelque chose du monde qui nous entoure.
L’humanité, notamment dans sa féminité, la grâce de la danse, ou l’expression changeante de nos visages a quelque chose de beau où l’art peut tenter de traduire l’émotion d’un instant, la profondeur d’une intériorité mais aussi une part de rêve.
Représenter les animaux, tels ceux de la forêt dans leur discrétion, ou les oiseaux dans leur délicatesse et leur fugacité, permet aussi de capter quelque chose de cette beauté de notre monde qui nous échappe parfois dans le rythme de nos vies.
C’est pourquoi Philocalie – amour de la beauté – est le nom que j’ai choisi, car la joie de contempler la beauté, la joie de la révéler et de chercher à l’offrir me guident.

Il y a des années que le modelage est ma voie d’expression. De plus en plus, je tends à repousser les limites des contraintes du travail de la terre, et à poursuivre l’exploration des techniques de cuissons primitives.
Je crée mes sculptures au gré de mon envie, animaux, crânes, personnages tribaux peuplent mon imaginaire.

Chimpanzé

Eléphant

La terre, ce matériau vivant, me permet toutes les audaces.
C’est l’invention à la portée de mes mains.
C’est la voie de mon expression créative, variée et toujours en évolution.
Le feu pérennise la terre, le Raku donne vie à mes modelages.
Par le feu, les sculptures existent pour longtemps.
Sans le feu, la terre redevient poussière.
La passion, c’est voir mes pièces se construire peu à peu, les confier au feu, puis lâcher prise.
Attendre l’ouverture des fours avec toujours, la même impatience, être émerveillée par l’action des flammes et de la fumée…
Puis tout simplement, regarder et partager…

Africaine

Enfant soldat

Portée par la musique et influencée par la danse, mon corps, mes doigts se libérent. Je caresse, creuse la terre. Le voyage se précise et des êtres singuliers s’animent et dansent.
C’est le vivant de la vie qui m’anime.

Laurent Letard a exercé différents métiers jusqu’en 2012. Ajusteur, fraiseur, soudeur, entrepreneur en travaux de terrassement environnementaux, bûcheron et la traction animale (chevaux).
Fin 2012 « la révélation » s’impose avec force ! Elle lui permet de se connecter aux vibrations de la pierre blanche.
C’est une véritable source intérieure d’inspiration qui prend vie à travers des formes qui viennent s’incarner dans la matière.
C’est un peu comme si l’ensemble de son parcours personnel et de son cursus professionnel l’avaient préparé et guidé pour exercer l’activité de sculpteur. Sculpter la pierre blanche (son matériau de prédilection) est un mouvement qui lui est naturel aujourd’hui ; il s’intègre à la respiration des jours de sa vie…

La peinture, la gravure, la sculpture (bois, plâtre ou pierre tendre) m’ont permis d’apprécier le volume pour en arriver au modelage. Et là, le plaisir commence lorsque la motte de terre prend forme, se personnalise, puis laisse apparaître un soupçon de vie.

L’oeuvre de Jean-Pierre Horiot se décline en un bestiaire fabuleux, des architectures mythiques et des personnages tout en mouvement, aux postures en déséquilibre, dont le registre relève souvent de la caricature et de la satire, et qui, pour la dernière veine, réduits à l’essentiel, plus épurés, donnent à voir la complexité de l’étrange comédie humaine.

Bateau

Tour

La pratique de l’art permet à l’artiste de montrer sa réalité propre et unique, sa sculpture est la traduction personnelle de ses sentiments, ses émotions qui transportent vers la création.

Philippe réalise ses sculptures en acier inoxydable à la forge à chaud pour ensuite être poli. Il crée des formes très épurées et signifiantes qui retissent les liens entre nous et la nature, entre nous et Nous. Chaque œuvre quelle que soit sa taille est un concentré de puissance et d’élévation.

Au tout début il y a le bois, la terre, une attirance irrésistible pour la matière. Un besoin viscéral de tailler, modeler, caresser, brûler, mais aussi la volonté de laisser la matière s’exprimer, d’être à son écoute. Terre et bois évoquent les saisons, les cycles immuables de la nature mais aussi la fragilité du vivant, son caractère éphémère. Mes sculptures traduisent ces propos et nous invitent à un moment de contemplation.

Après une carrière de cadre commercial, je profite pleinement de mon temps libre que j’emploie à la sculpture sur pierre. Autodidacte, j’aime la taille directe et j’assume un style aux couleurs de l’art contemporain.

Je suis entrée en sculpture sans retenue, tout donner, tout recevoir. Je cherche une ligne parfaite. Celle qui me comblera par sa force son élégance : sa pureté. La féminité reste la source de mon inspiration. Courbe fluidité…

Je suis un sculpteur qui puise son inspiration dans la fibre affective. Le thème le plus souvent abordé de mes compositions sur bois et pierre, est celui du couple ou de personnages dans toute leur force et leur fragilité.
Les perspectives évoquent souvent une complicité entre deux êtres et surtout l’équilibre du rapport affectif.
Au niveau esthétique, ma préoccupation est de symboliser une émotion par des lignes pures qui expriment l’essentiel. J’expose aujourd’hui en galerie à Paris et participe régulièrement à de nombreux salons nationaux et internationaux.
Bois utilisés : Noyer ou Orme.
La pierre est un calcaire dur du nom de Lavoux /Haims (carrière située dans le département de la Vienne).

Je suis sculpteur à Chauvigny,  je travaille essentiellement la pierre calcaire locale.
Je présenterai quelques pièces d’une série sur les expressions françaises (de bouche à oreille, se creuser la tête, etc …) ainsi que quelques nouvelles pieces en bronze.

Sculpteur et fondeur de bronze dans la Vienne, je réalise mes bronzes dans mon atelier en associant parfois le métal au bois ou à la pierre. Pour moi la recherche de l’expressivité est l’occasion, à chaque création, d’essayer de comprendre l’essence des sentiments qui nous animent.

Le schiste bleu d’Abbaretz permet de dégager des volumes simples, des lignes faites subliment.

L’opposition entre le lisse satiné de l’ardoise et le brut, le gris bleu et la ferrite brune.

Peintre et sculpteur, Bernard NICOLAS assemble le métal et les couleurs avec le pinceau.
Il travaille la ferraille et lui ajoute des têtes, des pieds, des mains afin de créer des personnages singuliers.
Le métal a lui même une histoire, avec ses rides, ses failles, ses heurts, sa part d’ombre, sa patine.
Il entre en résonance avec les craquelures et l’enfumage des pièces modelées en terre et émaillées selon la technique ancestrale du raku.

J’ai découvert, osé et exploré le travail de l’argile il y a 10 ans dans un atelier libre sur Angers avec Christine Mettelet. Mes pièces sont réalisées en argile puis cuites dans un four à bois ; je les laisse ensuite brutes ou bien patinées et cirées.

Une pièce surgit d’une posture, d’une expression que je cherche à recréer, ou de mon imagination.
Mes préférences ? L’humain, l’Afrique et les femmes …
Ce que mes mains créent m’étonne à chaque fois, mes pièces me surprennent toujours …

Je n’aime pas les expliquer, je préfère les donner à regarder et laisser l’imagination des unes et des uns s’y refléter.
Je prends un plaisir intense à ces réalisations même si elles demandent un véritable labeur, de la recherche et, sans doute, une évolution.

Créer est une activité solitaire et exposer est un partage.

Je m’inspire de la Nature: de l’argile de Puisaye et du Sahara, des pierres calcaires de Bourgogne, des marbres et serpentines récoltées dans les Alpes du sud, des bois trouvés dans les forêts et jardins que je traverse…
Je m’inspire des arts & cultures découverts à travers mes voyages, notamment en Asie mais également en Afrique et dans toute l’Europe.
Je m’inspire de ce voyage fascinant, parfois perturbant, de la vie d’un être sur la Terre dans notre époque troublée, partagé entre moults motifs d’indignation et maintes raisons d’espérer…

La Pythie

Lucy