Jean-François sculpte depuis l’âge de 15 ans toutes les matières. La sculpture est mon exutoire, c’est ma vie de tous les jours.
Des créations à l’art pour l’art avec la magie de la matière.
Je me consacre aujourd’hui à des réalisations personnelles, sur le thème animalier.
L’hyper réalisme dans mon travail n’est pas une fin en soi ; je m’attache avant tout à exprimer et donc à partager des sensations, en particulier celles suggérées par le mouvement, qui est l’essence même de la Vie.
Dans ce sens la Nature est une inépuisable source d’inspiration, je l’arpente, je l’observe, je la photographie… c’est ainsi qu’elle s’invite dans mes compositions.
Il y a aussi une place toute particulière pour les chevaux, qui feront toujours partie de mes thèmes préférés répondant ainsi à cette passion nourrie par une longue ‟collaboration” avec cet animal.
Toujours en quête de m’approcher au plus près du vivant, mes pièces de terre cuite se sont enrichies au fil du temps, de couleurs grâce à l’engobe, l‘émaillage et les pastels gras.
De même, le fer apparait de plus en plus présent avec la terre, jusqu’à créer avec elle, une véritable intimité.
Depuis quelques mois j’ai commencé un travail sur des personnages ethniques, symboles de la disparition d’un mode de vie, menacés par notre civilisation, tout comme la diversité animale que j’aime à reproduire. Le métal rouillé mélangé à la terre cuite, apporte une impression de fin d’un monde…comme des constructions ruinées par le temps qui passe…
‟La voie des bois de seconde vie”
Je sculpte des bois de rencontres ayant déjà été travaillés par la nature ou les hommes.
Je continue ce travail par retrait de matières uniquement me sentant dirigé vers une forme préexistante.
J’essaie de faire apparaître le vivant caché à l’intérieur du bois.
Mes outils : la contemplation et les mains
Depuis de nombreuses années, je mène en parallèle un travail de céramiste et de gravure en taille douce. Après une longue pratique du Raku, j’ai tourné la page et je privilégie désormais le contact direct avec la terre, sans l’écran de l’émail.
Mes pièces montées au colombin sont polies au galet : des cubes, des sphères, des tours, des constructions.
Elles sont blanches avec souvent d’étranges calligraphies créées par le crin de cheval ou enfumées avec des jus d’oxydes.
Des pièces à caresser, douces comme le marbre ou, au contraire, brutes et minérales.
Jean-Paul Ferblantier, né à Saint-Denis de la Réunion, s’appuie sur une longue expérience dans le monde du spectacle comme décorateur sculpteur, accessoiriste, effets spéciaux, des métiers qui sollicitent fortement son imagination et son activité manuelle.
En parallèle, il mène son activité artitique. Il peint à l’acrylique lorsque le château de Gisors en 2000 met en œuvre une exposisiton où les œuvres sont disposées dans un parc.
De là, lui vient l’idée de travailler le zinc car c’est un matériau qui résiste aux intempéries. Un matériau dont il apprécie la couleur, la patine. Ses compositions s’apparentent au relief, à l’animation de la surface plane. Le contraste des formes et du vide qui l’environne façonne l’architecture d’un paysage.
Rigoureusement élaborées, ses créations tendent à exploiter l’essence et les qualités graphiques de chaque matériau employé : zinc, bois, métal… où l’usure laisse ses empreintes.
Jean-Paul se tourne actuellement vers la création de sculptures en bois.
D’abord de bois et d’acier, mes sculptures sont ensuite recouvertes de pneus usagés découpés et assemblés à la façon d’une marqueterie.
Jouant des empreintes de cette matière noire que l’on pourrait croire sculptée de mes mains, mon travail s’inscrit dans une démarche de recyclage artistique et invite à s’interroger sur nos modes de production et de consommation. Mon œuvre s’attache donc à décrire les rapports douloureux de l’homme à ‟sa nature”.
En prenant ce qui nous manque le plus, le temps, je tente de faire de ces déchets surabondants et ô combien symboliques du système productiviste auquel nous nous abandonnons, de nouveaux biens précieux que l’on se transmettrait durablement.
La sculpture commence en se laissant attirer par la beauté du monde pour en refléter quelque chose et en créer à son tour. Une vie proche de la nature me permet d’entrer dans un temps plus contemplatif, et de m’émerveiller de l’oiseau, de l’arbre, du chat qui passe. Pour l’humain, souvent dans sa féminité, je tente de faire passer un peu de l’âme qui l’anime, du mouvement qui l’habite, dans une dimension poétique.
Je travaille surtout la terre, matière si simple mais dont la potentialité est grande, par sa souplesse, sa prise en mains directe sans qu’il y ait toujours médiation d’outil. La matière a cette capacité d’exprimer aussi du spirituel, de la profondeur, du rêve.
Guiro sculpte le métal, l’acier et l’inox.
Son œuvre est figurative. On reconnaît des personnages équilibristes et filiformes.
Ceux-ci, s’étirent, s’envolent, se tiennent sur la pointe d’un pied… en apesanteur.
Sa recherche est l’expression de la légèreté.
Chaque sculpture raconte une histoire, que chaque regardeur interprète.
Vit et travaille à Mauves-sur-Loire (44)
Murat, est un ‟Facteur Cheval” de la ferraille qui fait avec ce qu’il trouve. Sa galerie, c’est un champ où il a créé un zoo de limaille.
Dinosaures, Aigle, gorille, hyène, cheval, dromadaire se côtoient sous l’œil du gendarme, jumelles sur les yeux.
Les sculptures de Murat se succèdent sur le rond-point à l’entrée de Mauves. Le public découvrira tout son art, à partir du 5 juin, il ouvrira son ‟Disque planète” route de Paris à Mauves.
En quelques mots, Murat décrit sa démarche : « j’aime créer et souder des objets avec des formes c’est une passion, un plaisir» .
Philippe Sidot travaille régulièrement ses sculptures avec Charlotte Carsin. Ils créent ensemble leur atelier à Rennes.
Si leurs techniques sont très différentes, les deux artistes restent très complémentaires au point de développer des œuvres à quatre mains. Un grand point commun distingue leurs démarches : les liens avec la nature, comme pour nous rappeler à tous d’où on vient. Leurs créations sont présentes dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger. Le duo a représenté la France à l’exposition universelle de Milan en 2015 et participe à de grands événements, tels que la coupe du monde de football.
Autodidacte, j’ai adopté le métal il y a 20 ans par nécessité parce qu’il me permettait de remplir des fonctionnalités d’aménagement. Après avoir créé des meubles, des luminaires, je me suis tournée vers la sculpture. J’aime la manière dont le métal peut sublimer par ses différentes facettes (rouillé, mat, brillant mais aussi coloré) toutes les créations. Je le combine souvent avec d’autres matériaux comme le cuir, le verre, la résine, la céramique…
Je me spécialise maintenant dans des sculptures tout en mouvement ce qui donne plus de légèreté à ce matériau..
Mon maître mot féminité et élégance.
Technique majoritaire de soudure à l’arc, également découpage à la disqueuse et cisaille électrique. Le métal est étiré et martelé.
Mon travail s’oriente vers des installations en extérieur (pérènes ou non) dans un environnement naturel paysager ou urbain. Ainsi mes sculptures prennent vie voyageant au gré des événements artistiques (land-art, symposium…). Aujourd’hui ici… demain ailleurs peut-être… ?
Mes œuvres se prêtent aux jeux des ombres et des lumières, au regard des visiteurs et des passants.
Amoureux de la matière en général, j’aime les associer et les faire communiquer par leurs oppositions de formes, de couleurs.
J’aime repousser les limites mécaniques de chaque matière pour faire apparaître la légèreté et la positivité à des matières tels que le grès, le marbre, l’acier, etc…
L’imbrication des matières les unes dans les autres me confère un grand plaisir de rendre en osmose les différents assemblages.
C’est surtout depuis 1995 que j’ai commencé la peinture abstraite. Cependant, je dessine depuis toujours.
En 1998 j’ai décidé de m’exposer. Au tout début, ce fût un hangar agricole qui accueilli notre première exposition de peinture et de quelques réalisations conceptuelles.
Depuis lors et au rythme de mes humeurs je continu mes productions de sculptures.
Au début le fer, il m’accompagne toujours d’ailleurs, mais moins souvent. Puis la pierre, le bois, le land-art… Il y a tellement à découvrir !
» Devant une flamme, dès lors que l’on rêve, ce que l’on perçoit n’est rien au regard de ce que l’on imagine… » Gaston Bachelard
Nélo propose des sculptures d’émotions travaillées en bois, acier, inox et résine, émanant volupté, sensibilité et sensualité.
« Je travaille essentiellement le bois, mais aussi l’acier selon différentes techniques, comme le damas ou l’inox poli. Mon but est toujours le même : la recherche et la création de formes toujours plus innovantes.»
« J’entretiens avec le bois une histoire d’Amour. Comme un courtisan, je flatte le bois, j’émane de mes œuvres volupté et sensualité. Quelque chose de presque charnel s’en dégage. Je trouve dans son veinage l’inspiration qui convient à ma sensibilité. Je sculpte toutes les essences de bois sans distinction, cherchant dans son âme une réponse à mes émotions les plus profondes. »
Remarquables, ses violons ont fait sa réputation. Envolée lyrique de courbes harmonieuses où, parfois, il semble faire un clin d’œil à Salvador Dali.
Tout est source de création. Un dessin, un texte, une photo, une musique….un événement. et voici mes pas et mains de danse, légers, colorés, en réponse aussi à la morosité du temps.
J’essaie d’être dans le présent, de profiter du moment, de vivre la grâce du souffle présent. Et partager. C’est le temps qui me manque pour réaliser tous mes projets en même temps que je réalise des commandes personnelles qui me sont demandées.
Il n’est pas facile de parler de soi.et de mettre cela sur papier ainsi. Je dis tout dans mes œuvres. Elles sont mes mots, mes paroles et mon reflet.
J’aime travailler la sculpture animalière.
Un bestiaire d’ours blancs, phoques, otaries et manchots s’est d’abord créé autour de moi, puis bien d’autres encore faisant appel à la technique de cuisson RAKU. Je m’attache surtout à traduire les attitudes quotidiennes de vie, l’expression et l’instant d’un mouvement entre puissance, tendresse, complicité, jeux …
J’explore aussi le « HORSE HAIR », enfumage au crin de cheval, créant ainsi une écriture libre sur des terres engobées de porcelaine et polies. Le crin est appliqué à main levée dessinant par absorption du carbone, des lignes aléatoires, variables passant du blanc au gris puis au noir d’encre. L’expression à la fois minérale, végétale ou stellaire de ce travail dégage un climat apaisant proche de la calligraphie. La pièce est ensuite cirée.
J’aime cette liberté d’écriture, l’inattendu dans la précision en même temps que la tension propre à la rapidité d’exécution.
Dans les premières années mon fonctionnement peut être décrit par une démarche sensitive.
Un croquis, un coup de crayon des esquisses sur un bloc des attitudes…
La réalisation devait être spontanée.
« Les mains sont au travail.
La tête est au repos.
Le coeur exécute.
Le travail est Braif ».
Mon fonctionnement a évolué.
Aujourd’hui, ma démarche est de faire apparaître auprès du public la dualité entre l’émotion voulue et l’émotion perçue.
La sculpture est interprétée par chacun à sa chacun à sa façon suivant sa propre sensibilité et sa propre histoire.
La sculpture devient un équilibre entre sensation et questionnement.
Ce que je crée correspond au besoin d’être au contact avec soi dans la dimension la plus intime et en relation avec la nature.
C’est la ligne directrice, mais qui peut prendre des formes très différentes qui se superposent : travail sur le trait et sur l’écriture, formes organiques, formes plus géométriques et architecturales. Elle s’exprime dans des supports différents, sculpture tuffeau et ardoise, , structures en osier, photographie matièristes.
Tout part d’un atelier qui est maintenant dans un site troglodytique en Anjou. Je partage cette démarche créatrice à travers des expositions en galerie ou dans des jardins…, des conférences, des publications et des stages qui lient la sculpture et d’autres domaines qui me passionnent, le développement des hommes et des organisations, le Qi Cong et la méditation.
Paskal Tirmant est artiste-sculpteur sur bois.
Il souhaite profondément que chacune de ses créations ait un caractère poétique et apporte du rêve à ceux qui les découvrent.
Ses sculptures sont le résultat d’un assemblage de pièces en bois, travaillées une à une. Des cadres, des trappes, des portes et de petis mécanismes sont souvent dissimulés au moment du montage.
Pour les découvrir, lorsque l’artiste est présent,
Approchez, et laissez-vous emporter…
Amoureuse du Plasma (découpeur qui générère un arc électrique à très haute température), je travaille essentiellement à partir de formes abstraites nées de la récupération de métaux.
Au delà de la découpe que permet l’outil, son détournement me permet d’obtenir des effets quasi-organiques et parfois proches de l’écorce des arbres ou encore de l’astrakhan…
Je forme au gré de mon inspiration et donne vie à des pièces destinées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Artiste professionnelle depuis 20 ans, Diane ou Adeline Montassier pratique la sculpture comme un art de vivre et de penser.
Les oeuvres de DIANE soulignent la diversité et l’interaction du vivant, elles sont des allégories esthétiques et poétiques animées par le souffle d’une vision commune.
Ses sculptures représentent des formes organiques, humaines ou animales, aux lignes souples et tendues soulignant la beauté de la matière naturelle, qui apporte une puissance symbolique à la signification de l’oeuvre.
Pierre, Bois, Terre, Fer, chaque matière à une énergie particulière.
Je sculpte en taille directe des pièces uniques.
Le bloc « usiné » – un cube ou autre volume avec des arêtes rigides – ne m’inspire pas.
C’est la raison pour laquelle je me déplace sur les lieux où je peux choisir ma matière première.
Il me faut des lignes, des courbes, ou des volumes qui m’interpellent.
En général, pour créer de nouvelles pièces, je sélectionne 2 ou 3 pierres dans mon stock. Quand la première me semble bien organisée je la laisse au repos pour m’attacher à la seconde ; la troisième attend. Mais je ne les perd pas de vue je prends du recul.
Un critère essentiel : j’attache de l’importance au contraste entre les parties brutes et les zones polies.
Je réalise des pièces non figuratives avec des formes épurées.
Mon travail commence par la collecte de pièces textiles d’autrefois, que je métamorphose par des gestes de dessin, peinture et broderies.
Sur ces vêtements qui portent traces de ceux qui les ont crées et ou portés, je rajoute une mémoire inventée.
Les gestes de couture et broderie que je superpose sont un hommage à ceux d’autrefois.
Je décline ce travail de deux façons :
– sous forme de tableaux en appariant tissu et papier
– en créant des sculptures textiles qui bougent au gré du vent et proposent un cheminement dans le paysage